TABLE DES MATIÈRES 
Présentation………………………………………………………………………………………… 
I. Analyse de la situation…………………………………………………………………………. 
1. Historique………………………………………………………………………………………. 
2. Caractéristiques principales…………………………………………………………….. 
3. Problématiques………………………………………………………………………………. 
II. Mission et Orientations……………………………………………………………………….. 
III. Axes d’intervention……………………………………………………………………………. 
1. Promouvoir les courses de chevaux en régions et tout 
particulièrement celles d’élevage québécois…………………………………… 
2. Transformer les courses de chevaux en expérience inoubliable 
pour les hommes à chevaux et pour les spectateurs………………………… 
3. Développer la relève dans les courses de chevaux……………………………. 
4. Favoriser l’expérimentation…………………………………………………………….. 
5. Promouvoir le pari mutuel en région et sur les réseaux sociaux………… 
6. Assurer un financement récurrent de l’organisation…………………………. 
7. Assurer une gestion saine et transparente du Circuit régional…………… 
8. Représenter les organisations des pistes de courses amateures 
auprès des différents organismes…………………………………………………….. 
Présentation 
Le Circuit régional des courses de chevaux du Québec (CRCCQ) a entrepris une réflexion dans 
le but de préciser ses orientations et de s’assurer, après 38 ans d’existence, de demeurer un 
jalon important dans le développement des courses de chevaux au Québec. 
Pour ce faire, diverses consultations ont été effectuées auprès des principaux collaborateurs 
(Club Jockey du Québec, l’Association Trot et Amble du Québec, la Régie des alcools, des 
courses et des jeux du Québec, Standardbred Canada, l’Association canadienne du pari mu
tuel, etc.) de même qu’auprès des participants (hommes et femmes à chevaux et amateurs). 
Plus de 210 personnes ont répondu à l’appel permettant ainsi de mieux connaître l’opinion 
de tous les intervenants et les attentes de tous et chacun. 
Cette Planification stratégique est en fait un cadre de référence. Il a été divisé en 3 parties: 
En premier lieu, l’analyse de la situation du Circuit régional rappelant son historique, ses 
principales caractéristiques et sa problématique. 
En deuxième lieu, la définition de la mission, les orientations que veut se donner le Cir
cuit régional. 
En dernier lieu, la détermination des axes d’intervention et les moyens d’action retenus 
pour réaliser son approche privilégiée. 
Le plan d’action annuel des 5 prochaines années sera ainsi puisé de cette planification straté
gique. 
Les membres du conseil d’administration sont fiers de vous présenter le résultat de leur dé
marche et vous remercient de votre précieuse collaboration. 
Paul-André Lavigne, président 
Michel St-Louis, vice-président 
Charles Gaudreault, vice-président 
Elisabeth Carrier, secrétaire-trésorière 
Pierre-Paul Naud, directeur de la promotion 
Roxanne Viau, directrice 
Guillaume Desrochers, directeur 
I. Analyse de la situation 
1. Historique 
Les courses de chevaux sous-harnais sont le 1er sport pratiqué au Canada selon 
l’historien Donald Guay. La 1ère course de chevaux a eu lieu sur les Plaines 
d’Abraham à Québec le 1er juillet 1767 organisée par les militaires de la garnison 
de Québec. En fait, par la suite, des courses de chevaux se sont tenues dans 
presque toutes les régions du Québec, comme en témoigne sa recherche.
Le Circuit régional tel qu’on le connaît aujourd’hui tire ses origines première
ment du Circuit C du Circuit Québec qui, au cours des années 1970, présentait 
par le biais de la SODIC des courses pour jeunes chevaux d’élevage québécois se 
déroulant dans les foires agricoles et sur certaines pistes de courses amateures 
en régions.
Deuxièmement, la tenue du 1er Championnat provincial des clubs de courses 
amateurs organisé par le Club de courses St-Édouard-de-Lotbinière en 1977 a eu 
une influence majeure car il a permis la rencontre des différents responsables de 
pistes de courses amateures au Québec.
Troisièmement, devant le succès remporté par ce Championnat et désirant déve
lopper cette approche, l’Association provinciale des courses de chevaux du Qué
bec (APCCA) fut créée et incorporée en 1983. Regroupant alors 10 organisations, 
la présidence de celle-ci fut confiée à Paul-André Lavigne représentant le Club de 
courses St-Édouard-de-Lotbinière, secondé par Paul-Henri-Roy, vice-président et 
représentant le Club de courses de Dégelis.
Quatrièmement, c’est en 1989 qu’une entente formelle fut signée entre la Com
mission des courses de chevaux du Québec présidé alors par Louis Bernard et 
l’APCCA afin de mettre en œuvre un programme d’aide intitulé « Circuit régio
nal ». Ce programme visait alors à aider la présentation de courses de chevaux 
Standardbred d’élevage ou de propriété québécoise sur des pistes de courses de 
catégorie D.
Ces ententes se sont renouvelées d’année en année avec les différentes ins
tances en place et en 1995, en même temps que la nomination du nouveau pré
sident, André Drolet, l’APCCA est devenu le Circuit régional des courses de che
vaux du Québec (CRCCQ). 
André Drolet assuma la présidence du CRCCQ de 1995 à 2012, entrecoupé par la prési
dence de quelques années de Régis Landry . Et Paul-André Lavigne repris la relève 
pour la suite des choses en 2012. 
Le CRCCQ, est le regroupement des pistes de courses amateures au Québec. Cinq
organisations réparties un peu partout en régions (Nouvelle, St-Joseph-de-Lepage, St-Aimé-des-Lacs, Ayer’s Cliff et 
Ormstown) sont actuellement membres du CR. 
Le CRCCQ a terminé en 2020 une entente de 3 ans avec le Club Jockey du Qué
bec. D’ailleurs, une 1ère entente triennale depuis sa création. Cette entente trien
nale détermine la subvention offerte au CR en fonction du pari mutuel sur les 
chevaux effectué au Québec. Outre l’aspect financier pour les bourses, le soutien 
au CR et à ses organisations-membres, le CJQ offre certains services techniques 
tel le secrétariat de courses, les services informatisés d’Amtote, les assurances, 
etc. Globalement, le soutien offert est évalué à 300 000$ annuellement au cours 
des dernières années. 
Depuis sa création légale, le Circuit régional a été présent dans plus de 33 muni
cipalités différentes. 
Au cours des dernières années, exception faite de l’année exceptionnelle 2020, il 
s’est tenu entre 12 et 15 programmes annuellement sur les pistes de courses 
amateures. 
Le CRCCQ est un modèle unique et n’a pas de modèle semblable au Canada. Il est 
d’ailleurs la seule organisation de courses de chevaux au Canada à avoir sa 
propre réglementation de règles de courses pour les pistes de courses ama
teures. 
2. Caractéristiques principales 
Une des forces majeures du CRCCQ est sa notoriété et son ouverture exprimée à 
vouloir participer au développement des courses de chevaux au Québec. En fait, 
le CRCCQ est avantageusement reconnu par les différents intervenants du milieu 
et par les hommes à chevaux. 
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Il en fut de même lors de la dernière entente du 6 avril 2012 liant le Club Jockey du 
Québec et l’Association Trot et Amble du Québec, qui ont reconnu le Circuit Régio
nal tout comme il était reconnu dans l’entente signée entre Attractions Hippiques 
et le gouvernement du Québec quand ce dernier a cédé l’industrie au groupe du 
Sénateur Massicotte. Sans représentation du CRCCQ, les 2 associations ont conve
nu d’accorder au Circuit régional 3% de l’enveloppe des bourses pour le supporter. 
Il faut toutefois admettre que depuis plusieurs années, ce soutien est supérieur à 
10% des bourses offertes sur la ou les pistes de courses professionnelles. 
Sa renommée vient également du fait qu’il est dirigé par des gens passionnés qui 
lui accordent beaucoup de temps et d’attention et dont les principales valeurs sont 
celles d’équité, d’honnêteté, de respect des autres et de coopération. 
La santé et le bien-être animal sont également devenus des préoccupations cons
tantes. À cet égard, la tenue de la course du 5 milles entre autres, nécessite une 
réflexion afin de s’assurer que toutes les mesures nécessaires soient prises. 
Plusieurs amateurs ont appris l’existence des courses de chevaux au Québec lors 
de programmes du Circuit régional en régions. Il n’en demeure pas moins que les 
courses de chevaux font partie d’une pléiade d’opportunités offertes et que par 
conséquent, il est important de démontrer la spécificité de notre offre d’activités 
récréatives. 
Plusieurs expérimentations ont été faites dans le cadre du Circuit régional et celles
ci ont été grandement appréciées. Qu’il ne suffise de mentionner les Challenges de 
conductrices, de propriétaires et conducteurs amateurs, de la relève, etc. de même 
que les courses d’amble et de trot monté, la course du 5 milles, des courses sans 
fouet, etc. 
Des futurs chevaux et conducteurs champions (Duc D’Orléans, Daniel Dubé, Louis
Philippe Roy, etc.) ont fait leur apprentissage sur le Circuit régional de même que 
d’anciens champions tels Pablo Angus, Gaétan Lamy et plusieurs autres ont partici
pé activement sur les pistes amateures du Québec. 
Le fait que le cheval fasse partie du patrimoine québécois et qu’il est un des ani
maux le plus adulé et aimé constitue un atout important pour le Circuit régional et 
l’industrie des courses de chevaux. 
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Le Circuit régional est aussi apprécié par sa diversité. Tantôt un Circuit régional 
dans le cadre d’une exposition agricole, tantôt dans un centre d’entraînement, 
lors d’un festival country … Chaque endroit est unique et permet de faire con
naître une région. De plus, 7 pistes de courses sur 9 ont présenté des courses 
avec pari mutuel en 2019. 
Le Circuit régional a même adopté un programme de soutien à la promotion 
des courses hors normes, c’est- à-dire sans être sous la responsabilité de la 
RACJ. C’est ainsi qu’un programme de courses tenu aux Iles-de-la-Madeleine 
dans le cadre d’un Festival western a pu être subventionné. Ce programme 
permet entre autres d’aider les organisations reconnues à tenir quelques 
courses dans le cadre d’activités spéciales telles des courses dans le cadre 
d’une fête quelconque, des courses sur la glace ailleurs que sur une piste de 
courses, etc. 
Pour plusieurs propriétaires au Québec, les courses de chevaux ne sont plus un 
gagne-pain mais plutôt un loisir et une passion. Cette vision explique sans 
doute que plusieurs propriétaires préfèrent courir leurs chevaux sur les pistes 
amateures plutôt que sur la piste professionnelle même si les bourses offertes 
représentent environ 33% de celles offertes sur l’hippodrome professionnel. 
Le fait que les programmes de courses du Circuit régional se réalisent dans un 
environnement champêtre et festif et que tous les propriétaires de chevaux 
participant à une course du Circuit régional sont assurés d’un montant minimal 
de 100$ constituent aussi un bon point à son égard. 
Il ne faudrait pas oublier de souligner que la mise en place de courses spé
ciales telles le 5 milles Charlevoix, les Challenges de conductrices, de conduc
teurs amateurs, de la relève et les Finales à l’H3R… ont été la marque de com
merce du Circuit régional au cours des dernières années. D’ailleurs au Gala des 
Champions en 2018, les Finales du CR ont reçu la distinction de l’Événement 
de l’année à l’Hippodrome de Trois-Rivières. L’admissibilité des chevaux âgés 
de 15 à 17 ans à courser sur les pistes amateures est aussi une belle particula
rité du Circuit régional. 
Bref de façon positive, on peut affirmer que le Circuit régional a pris sa place et 
qu’il est devenu un partenaire incontournable du développement des courses 
de chevaux au Québec. 
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3. Problématiques 
Le délestage des courses de chevaux par le gouvernement du Québec a fait mal. 
En fait, ce dernier n’investit plus un sou pour l’élevage de chevaux de courses ou 
pour la tenue de programmes de courses si ce n’est pour des services adminis
tratifs (juges de courses, vétérinaires, licences …). Au contraire, il impose des 
taxes importantes sur le pari mutuel représentant approximativement un mon
tant égal aux argents remis en bourses aux propriétaires de chevaux. 
En fait, la quasi-totalité des revenus du seul hippodrome professionnel au Qué
bec provient du pari mutuel et il appartient maintenant aux dirigeants du Club 
Jockey du Québec, un organisme à but non lucratif, d’opérer cet hippodrome et 
de supporter, selon ses moyens, l’élevage québécois, le développement des 
courses et l’organisation de courses de chevaux en régions. 
Force est d’admettre que la présence d’un seul hippodrome professionnel et la 
baisse du cheptel de chevaux de courses au Québec constituent une difficulté 
pour développer les pistes de courses amateures. La situation fait qu’au cours 
des dernières années, plus de 70% des chevaux et des conducteurs qui courent 
sur les pistes amateures courent aussi sur la piste professionnelle. Au cours des 
années 1980-90, plus de 70% des participants au Circuit régional ne couraient 
pas sur les pistes de courses professionnelles. 
Les nouveaux propriétaires publics ou privés de pistes de courses amateures 
rencontrent de sérieuses difficultés pour obtenir l’autorisation de la Commission 
de protection du territoire agricole du Québec (CPTA) pour tenir des pro
grammes de courses. La CPTA a tendance malheureusement à définir les courses 
du Circuit régional comme étant une activité commerciale et non une activité 
récréative dans le but de faire la promotion du cheval et de l’élevage québécois. 
Les coûts du promoteur rattachés à la présentation de courses de chevaux sur 
une piste amateure sont élevés surtout si on prend en considération le peu de 
programmes de courses qui peuvent y être tenus (1 ou 2 par année). Il faut tou
tefois signaler que ces coûts seraient beaucoup plus élevés si la Club Jockey du 
Québec n’apportait pas son soutien technique et financier. 
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Entre autres, l’exemple du pari mutuel illustre bien cette situation. Il est évalué 
que des paris de moins de 10 000$ lors d’un programme du Circuit régional ne 
défrayent pas les coûts réels engendrés. En fait, moins de 25% des organisations 
dépassent ces montants. D’où la nécessité d’aider les organisations si on désire 
promouvoir le pari mutuel et initier une nouvelle clientèle. Ainsi, les services in
formatisés d’Amtote sont défrayées par le CJQ (environ 1 500$) alors que les 
coûts de la patrouille filmée (environ 500$) sont payés par le Circuit régional. 
De plus, pour encourager l’achat de chevaux dans les régions de la Gaspésie et 
Bas St-Laurent, en 2018, le CRCCQ a accepté de garantir, à certaines conditions et 
pour une période de 3 ans, la tenue d’au minimum 4 programmes par année. 
L’objectif pour les organisations de la Gaspésie n’a pas été atteint et n’eut été de 
la présence des propriétaires de chevaux vacanciers et du nombre important de 
chevaux du Bas St-Laurent et tout particulièrement de la famille Gaudreault, les 
courses en Gaspésie auraient été impossible car le nombre de chevaux de cette 
région a continué de diminuer. 
La situation des pistes de courses de la Gaspésie est d’autant plus préoccupante 
que les distances entre chaque piste est très grande engendrant des coûts addi
t
ionnels aux participants. Et que dire des 2 pistes de courses des Iles-de-la
Madeleine qui, depuis quelques années ont dû abandonner l’organisation de 
courses en raison des coûts et du manque de chevaux. 
Il faut aussi signaler que les expositions agricoles qui, pendant longtemps ont été 
un endroit privilégié pour présenter des programmes de courses en régions, sem
blent délaisser cette activité pourtant rattachée au secteur agricole. Un rendez
vous manqué pour le CR car ces expositions représentent un excellent outil de 
promotion des chevaux et des courses. 
À cette situation, il faut ajouter que le recrutement et la rétention des bénévoles 
s’avèrent une tache de plus en plus difficile pour les organisations. En plus des 
tâches assumées par le Circuit régional (planification et supervision des événe
ments, montage et impression des programmes de courses, gestion des bourses, 
etc.) plusieurs organisations apprécieraient que le CR leur offre un service clé en 
mains, pour certaines autres opérations telle la gestion du pari mutuel, la gestion 
du personnel du paddock et de l’annonce des courses, etc. 
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Force est d’admettre que les aménagements des pistes de courses amateures de 
même que les organisations ne sont pas toutes de même qualité. Certaines pistes 
mériteraient certaines améliorations mais les ressources financières sont res
treintes. Quant aux organisations, certaines sont très dynamiques et assurent 
une excellente animation alors que d’autres se contentent de la présentation des 
courses de chevaux offertes. 
Certains se demandent si, dans le contexte actuel, il ne serait pas plus profitable 
de concentrer la programmation du Circuit régional sur les pistes de courses 
amateures bien aménagées et offrant une animation adéquate. 
L’inadéquation de plusieurs règles de courses relevant de la RACJ et l’impossibili
té d’agir rapidement pour les modifier est également un irritant majeur pour le 
CR et son développement. Parmi les modifications proposées depuis plusieurs 
années, notons le droit de qualifier chevaux et conducteurs sur une piste ama
teure, le droit d’obtenir un permis de conducteur « D » à 16 ans (au lieu de 18 
ans), le droit de tenir des courses exceptionnelles permettant ainsi d’être exemp
tés d’appliquer certaines règles de courses, l’abandon des entrées d’écurie (un 
numéro différent par cheval), la possibilité de faire courir plus de chevaux lors 
d’une course de plus d’un mille (exemple : course du 5 milles)… 
Le projet mené par Standardbred Canada de mettre en place des règles de 
courses harmonisées pour l’ensemble des pistes de courses au Canada semble 
intéressant s’il est adopté par tous. 
Autre élément majeur à considérer : le coût du cheval, de son entretien, de son 
entraînement et de ses frais de courses. Ces derniers sont de plus en plus élevés 
et, au Québec, les propriétaires de chevaux de courses peuvent difficilement faire 
leurs frais. 
Cette brève analyse de situation invite le Circuit régional à se positionner et à dé
f
inir de nouvelles stratégies d’intervention afin d’aider au développement des 
courses de chevaux au Québec. 
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II. Mission et Orientations 
La mission du CRCCQ est de soutenir, promouvoir et organiser des courses de 
chevaux de race Standardbred principalement en régions. Même si cela n’est 
plus son mandat principal car n’étant plus subventionné par le gouvernement 
pour le faire, le CRCCQ désire faire la promotion du cheval de courses d’élevage 
québécois. 
Considérant la situation actuelle des courses au Québec, le CRCCQ s’est aussi 
donné comme responsabilité de promouvoir la relève de même que le pari mu
tuel, actuellement seule source réelle de revenus pour la survie des courses au 
Québec. 
Le CRCCQ considère primordial la concertation et l’étroite collaboration avec le 
Club Jockey du Québec et l’Association Trot et Amble du Québec. Il encourage le 
CJQ à expérimenter conjointement de nouvelles approches sur les pistes de 
courses amateures. 
Il désire également tenir compte du bien-être et de la santé du cheval et s’assu
rer du caractère festif de ses événements et du plaisir que tous peuvent en reti
rer. 
Le CRCCQ considère qu’il est un outil indispensable au développement des 
courses de chevaux au Québec et pour ce faire, il déploiera tous les efforts néces
saires. 
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III. Axes d’intervention 
1. Promouvoir les courses de chevaux en régions et tout particulièrement celles 
d’élevage québécois 
1.1 Organiser des programmes de courses intéressants en régions. 
1.1.1 Supporter les organisations en régions intéressées à présenter un pro
gramme de courses et favoriser les plus dynamiques et celles ayant des 
infrastructures adéquates. 
1.1.2 Mettre à jour le « Guide d’organisation d’un programme du Circuit régio
nal » 
1.1.3 Offrir, selon une tarification définie, des services d’organisation clé en 
mains. 
1.1.4 Inciter les organisations à donner une image locale à leur programme de 
courses (ex. Kiosques de produits locaux, démonstrations, etc.). 
1.1.5 Établir un système de classification des organisations permettant de prio
riser les endroits les plus performants 
1.1.6 Inventorier et diffuser aux organisations locales les programmes gouver
nementaux permettant l’amélioration des infrastructures des pistes de 
courses amateurs 
1.1.7 Inventorier et diffuser aux organisations locales une liste des personnes 
ressources pouvant aider à l’organisation de l’événement (annonceur, 
juge de paddock, propriétaire de barrière mobile, etc.). 
1.1.8 En collaboration avec les organisations de la Gaspésie et du Bas St
Laurent, favoriser la venue de chevaux de l’extérieur (Nouveau
Brunswick, Maritimes, etc.) afin d’augmenter le nombre de participants. 
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1.2 Équilibrer, dans la mesure du possible, les classes de chevaux. 
1.2.1 Adapter continuellement les conditions de courses en fonction du chep
tel de chevaux disponibles. 
1.2.2 Assigner, lorsqu’opportun, les positions de départ. 
1.3 Favoriser, dans les conditions de courses, les jeunes chevaux, les chevaux 
moins performants et ayant peu d’argent accumulé. 
1.3.1 Prioriser les conditions de courses pour les jeunes chevaux et pour ceux 
ayant récolté peu d’argent. 
1.3.2 Handicaper les positions de départ par l’argent gagné, pour certaines 
classes. 
1.4 Favoriser, dans les conditions de courses, les chevaux d’élevage québécois et 
les juments. 
1.4.1 Donner priorité de départ aux chevaux d’élevage québécois dans les 
classes exclusives pour les chevaux de 5 ans ou moins. 
1.4.2 Instaurer une Série pour jeunes chevaux (5 ans et moins) d’élevage qué
bécois ayant peu d’argent de gagner. 
1.4.3 Prévoir des conditions de courses pour pouliches ou juments unique
ment. 
1.4.4 Donner priorité de position de départ aux pouliches ou juments dans 
les classes exclusives pour les chevaux de 5 ans ou moins. 
1.5 Encourager l’accès des spectateurs au paddock afin qu’ils côtoient les chevaux 
et le personnel s’y rattachant. 
1.5.1 Informer le public qu’il a accès au paddock et l’initier aux chevaux et 
aux courses de chevaux. 
1.5.2 Prévoir du personnel pour accueillir le public de façon sécuritaire au 
paddock. 
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1.6 Publiciser davantage la tenue de courses de chevaux en régions. 
1.6.1 Exiger du milieu hôte de publiciser les courses dans leur région. 
1.6.2 Faire entente avec les bureaux d’information touristique afin qu’ils an
noncent la programmation des courses. 
1.6.3 Utiliser davantage les réseaux sociaux afin de faire connaître la pro
grammation du CR (ex. Facebook CR, Passion courses, Amateurs de 
courses, etc.). 
1.6.4 Favoriser et poursuivre l’utilisation des produits publicitaires 
(manteaux, casquettes, etc.) pour faire connaître les courses de che
vaux. 
2. Transformer les courses de chevaux en expérience inoubliable pour les hommes 
à chevaux et pour les spectateurs 
2.1 Raviver la passion des chevaux et des courses auprès des spectateurs et des 
hommes à chevaux et faire en sorte qu’ils aient du plaisir. 
2.1.1 Créer un climat festif lors des programmes du Circuit régional (ex. 
Épluchette de blé d’Inde, concours, « tailgate », etc.). 
2.1.2 Valoriser la fierté des hommes à chevaux (ex. photos aux gagnants, 
mise en valeur des hommes et femmes de la région, consolidation 
des Méritas, etc.). 
2.1.3 Se servir du Temple de la renommée du CR pour mettre en valeur des 
chevaux et gens contributaires à la mission de CR. 
2.1.4 Développer davantage les Challenges concernant les conductrices et 
conducteurs amateurs. 
2.1.4.1 Évaluer annuellement les conditions de courses se rattachant 
aux Challenges et y apporter les améliorations souhaitées. 
2.1.4.2 Mettre en valeur les candidats et candidates des Challenges 
(signature d’autographes, photos sur cartes, entrevues, 
etc.). 
2.1.4.3 Analyser la possibilité d’organiser quelques courses interpro
vinciales pour les conductrices et conducteurs amateurs. 
2.1.4.4 Organiser des compétitions de conducteurs amateurs versus 
professionnels. 
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2.1.5 Développer des activités spéciales en lien avec le cheval, les courses et le 
milieu d’accueil. 
2.1.5.1 Encourager l’animation et l’aménagement des aires de jeux sur les 
pistes de courses. 
2.1.5.2 Faire découvrir les chevaux aux jeunes, adolescents, parents, per
sonnes âgées et à leur famille. 
2.1.5.3 Organiser des courses spéciales s’adressant aux hommes à chevaux 
(ex.: courses d’entraîneurs ou de palefreniers, etc.). 
2.1.5.4 Faire connaître les particularités et les richesses de la région hôte 
du CR (kiosques, animation, etc.). 
2.1.5.5 Faire participer les spectateurs (concours, etc.) principalement 
entre les courses. 
2.1.5.6 Encourager le CJQ à conserver le caractère festif des courses du CR 
lorsque ce dernier est l’hôte d’un programme de courses du CR à 
l’H3R. 
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3. Développer la relève dans les courses de chevaux 
3.1 Faire une place de choix pour les jeunes chevaux. 
3.1.1 Inviter les propriétaires à inscrire leurs jeunes chevaux sur les pistes 
de courses amateurs. 
3.1.2 Permettre le départ à 4 chevaux pour les 2 ans ou les jeunes chevaux 
n’ayant pas de performance. 
3.1.3 Organiser une Série réservée aux jeunes chevaux. 
3.2 Favoriser la conduite en courses des conductrices ou conducteurs amateurs. 
3.2.1 Établir de nouvelles conditions de courses réservées à la relève de 
même qu’aux conductrices et conducteurs amateurs. 
3.2.2 Créer un programme de soutien à ceux ou celles voulant expérimen
ter la conduite de chevaux. 
3.2.3 Mettre en place des courses pré-amateures sur voiture d’entraîne
ment et sans bourses. 
3.2.4 Permettre au personnel de chevaux (palefreniers, entraîneurs, etc.) 
de même qu’au personnel d’hippodrome (juge de paddock, juge de 
départ, chronométreur, annonceur, etc.) de faire leur apprentissage. 
3.3 Permettre aux personnes intéressées d’offrir leurs services se rattachant aux 
courses de chevaux. 
3.3.1 Faire connaître les conditions rattachées à différentes fonctions 
(qualités requises, licences, etc.). 
3.4 Par le biais d’activités spéciales, attirer une nouvelle clientèle. 
3.4.1 Encourager la démonstration des différentes activités équestres lors 
des programmes du CR. 
3.4.2 Approcher la clientèle des propriétaires de chevaux et particulière
ment les propriétaires de poneys de courses afin de les encourager à 
expérimenter le monde des courses de chevaux Standardbred. 
3.5. Promouvoir l’achat de chevaux de courses en copropriété. 
3.5.1 En concertation avec le CJQ et l’ATAQ, recruter et supporter des res
ponsables pour faire l’achat de chevaux de courses en copropriété. 
3.5.2 Annoncer dans les programmes de courses de l’H3R et des pistes de 
courses amateures et la possibilité d’achat de chevaux en copropriété. 
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4. Favoriser l’expérimentation 
4.1 Développer de nouvelles façons de faire et inviter le CJQ à se servir du 
CRCCQ pour faire des expérimentations (ex. course éliminatoire de jeunes 
trotteurs, etc.). 
4.2 Inciter la RACJ à accepter la mise en place de nouvelles initiatives et des 
expérimentations sur les pistes de courses. 
4.2.1 Permettre d’organiser des courses ou activités spéciales sur les pistes 
de courses amateures. 
4.2.2 Permettre de tenir des courses de qualification sur certaines pistes de 
courses. 
4.2.3 Permettre la tenue d’activités spéciales de promotion sur les pistes 
amateures. 
4.3 Adapter et promouvoir le programme de soutien aux programmes de 
courses hors normes afin de permettre à de nouvelles organisations de pré
senter, à titre expérimental, quelques courses de chevaux sous harnais. 
4.3.1 Élargir la portée du programme de soutien actuel. 
4.3.2 Prévoir un budget de soutien pour l’amélioration du programme . 
5. Promouvoir le pari mutuel en régions et sur les réseaux sociaux 
5.1 Soutenir l’implantation du pari mutuel en régions. 
5.1.1 Avec le soutien du CJQ, initier les anciens et nouveaux parieurs aux 
nouvelles technologies. 
5.1.2 Supporter et encourager l’adhésion à HPI sur les pistes amateures. 
5.1.3 Prendre les moyens afin que les courses du Circuit régional puissent 
être retransmises sur les média sociaux et sur HPI et qu’elles soient 
pariées. 
5.1.4 Améliorer la transmission des courses par vidéo (ajout de caméras, 
etc.). 
5.1.5 Faire entente avec les instances concernées (RACJ, ACPM, CJQ, etc.) 
pour que soient assouplies les règles actuelles du pari mutuel afin 
qu’il soit accessible et à moindre coût. 
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5.1.6 Mettre en place un affichage adéquat sur « Comment parier ». 
6. Assurer un financement récurrent de l’organisation 
6.1 Préconiser un financement à long terme avec le Club Jockey du Québec. 
6.1.1 Échanger sur les attentes réciproques des parties et travailler en 
concertation et en complémentarité. 
6.1.2 Faire une entente de 3 à 5 ans basée sur la rentabilité du pari mu
tuel. 
6.2 Mettre en place un système de commandite afin de défrayer davantage le 
développement et l’expérimentation. 
6.2.1 Adopter un cadre de référence pour la commandite. 
6.2.2 Engager de façon contractuelle un responsable de la commandite. 
6.2.3 Poursuivre le partenariat avec l’ATAQ pour la commandite du Chal
lenge des conducteurs amateurs. 
6.3 Identifier un mode de financement récurrent permettant de financer l’en
semble des opérations et du développement. 
6.3.1 Faire une étude d’opportunité et de faisabilité afin d’opérer un salon 
de paris incluant des machines à sous. Ce salon de paris pourrait 
mettre en valeur le Temple de la Renommée du Circuit régional. 
6.3.2 Faire les démarches nécessaires auprès de la RACJ afin de modifier les 
règles relatives à la mise en place de salles de paris événementielles 
lors d’activités spéciales en régions (expositions agricoles, rodéos, 
festivals, etc.). 
7. Assurer une gestion saine et transparente du CR 
7.1 Gérer l’organisme de façon démocratique. 
7.2 Impliquer les gens qui partagent le goût des chevaux et des courses. 
7.3 Instaurer au sein du CR un système de gestion décentralisée des diffé
rents dossiers. 
7.4 Se préoccuper de la relève des administrateurs. 
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8. Représenter les organisations des pistes de courses amateures auprès des 
différents organismes tels la RACJ, le CJQ, Standardbred Canada, l’ATAQ et 
l’Agence canadienne du pari mutuel 
8.1 Entretenir des liens étroits avec les différents intervenants afin de con
naître leurs services et afin qu’ils connaissent les besoins et attentes 
du CR. 
8.2 Trouver, avec les organismes concernés, des moyens afin de simplifier 
aux responsables des pistes de courses amateurs la demande de permis 
et la rédaction de rapports. 
8.3 Intensifier les interventions auprès de la RACJ afin que soient adop
tées rapidement les modifications nécessaires au bon fonctionnement 
des pistes de courses amateurs (qualifications des chevaux et des con
ducteurs sur les pistes amateures, abaisser l’âge des conducteurs D à 16 
ans, adoption des dossards numériques seulement, paris HPI, etc.). 
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